Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ça coince ! (1)

Publié le par Yv

Les tribus du roi, Alain Dubos, Presses de la cité, 2011

"1689, au Canada. La destinée contrastée de deux frères, orphelins à la suite d'un massacre perpétré à Lachine près de Montréal. Daniel, sauvage et tourmenté, sera milicien vengeur, tueur d'Indiens, coureur des bois épris de liberté, assassin par amour et proscrit promis à la potence.
François, le cadet, sage et ambitieux, gravira les échelons de la vie sociale et politique auprès des gouverneurs de la colonie au Québec..." (Note de l'éditeur)

J'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser aux deux frères. Non pas que le livre soit mal écrit, bien au contraire. Non pas que le thème ne me plaisait  pas, ni les grands espaces. Tout cela me mettait plutôt en appétit. Mais je n'ai pas trouvé dans ce roman de quoi me retenir. Le petit plus qui ferait que j'aurais eu envie de tourner très vite les pages de ce roman d'aventures.

Pourtant bien des thèmes qui me concernent -et qui très largement concernent un très grand nombre de lecteurs- sont abordés : la tolérance, l'ambition, la vengeance, l'amour, l'histoire d'un pays -ici le Canada- à travers les destinées totalement opposées de deux frères.

Alors quoi ? Eh bien je n'en sais rien ! Toujours est-il que je n'ai pas réussi à aller au bout : un manque d'épopée, d'aventures sans doute.

 

Tatiana La fumette ou la guerre des branchés, Françoise Gehannin, Ed. dialogues, 2011

"Tatiana Lafumette qui, dans les années 70, fréquentait le café de l’Espoir, habite désormais impasse de l’Avenir. Agenda et mobile toujours à portée de main, elle court d’atelier d’écriture en thérapie, démolit son appartement pour en faire un loft, se commet dans une « flashmob » anticléricale délirante, place sa mère dans une maison de retraite expérimentant le « transgénérationnel citoyen »…
Avec les amis de son « réseau » qui pratiquent jalousement l’entre-soi tout en revendiquant le « vivre-ensemble », elle parle une langue versant tantôt dans l’euphémisme rassurant, tantôt dans l’hyperbole guerrière et c’est lorsque ses discours se veulent les plus subversifs qu’ils se révèlent obéir au plus plat conformisme de la transgression autorisée." (4ème de couverture)

Ça commence bien, belle écriture, plutôt enlevée et recherchée, de longues phrases bien travaillées, du vocabulaire. Mais ça me fatigue assez vite : pour résumer, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un monologue d'une jeune femme qui ne se laisse interrompre par personne : une logorrhée incessante, pas inintéressante certes, mais propice aux migraines.  On doit l'écouter coûte que coûte où on s'en va. Ce que j'ai fait. 

 

Merveilleuses, Catherine Hermary-Vieille, Albin Michel, 2011

"1794. La Terreur oubliée, une fureur de divertissements et d'excès enfièvre Paris. Jouissance et plaisirs sont les mots d'ordre des Merveilleuses. Les égéries du jour, frivoles, légères et charmantes. Elles collectionnent les amants comme d'autres les chapeaux, lancent les modes les plus provocantes.
Rose de Beauharnais et Thérésia Cabarrus, les plus merveilleuses d'entre ces Merveilleuses, mènent le bal et les hommes au pouvoir par le bout du nez. Pour l'amour d'un petit général corse, nommé Premier Consul à son retour d'Égypte, Rose deviendra Joséphine, rompant avec son passé tumultueux. Le temps des Merveilleuses a vécu !" (4ème de couverture)

J'ai essayé, j'ai lu des pages, en ai passé pour tenter de me rattraper un peu plus loin, mais rien n'y fit, jamais je n'ai pu m'intéresser au sort ou à l'écriture. Pas pour moi, mais si vous cherchez bien, vous trouverez sûrement des lecteurs qui ont aimé.

Commenter cet article
A
Premier billet d'une longue série....
Répondre
Y
<br /> <br /> Et oui, j'ai déjà un autre biellet du genre en quasi préparation.<br /> <br /> <br /> <br />