Ça coince ! (12)
Mouche', Marie Lebey, Éd. Léo Scheer, 2013
Mouche' avec l'apostrophe, c'est le surnom de la maman de Marie Lebey. Fantasque, parfois ridicule, originale, d'origine belge tout cela la caractérise. Marie Lebey parle d'elle, mais aussi d'elle-même, de ses enfants...
Le livre de l'auteur qui parle de ses parents est quasiment un passage obligé. Certains s'en tirent bien, très nombreux, trop pour que les cite ici. D'autres font de leurs vies et de celles de leurs proches l'essence même de leur littérature. Je ne connaissais pas du tout Marie Lebey, n'avais donc aucun a priori, mais je n'ai pas accroché à son récit. Brouillon, passant du coq à l'âne de faits intéressants à des actes plus anecdotiques, je n'ai réussi à m'intéresser ni à sa vie ni à celle de Mouche' ni à la manière de les narrer ou plus exactement de les écrire. Pas convaincu, je me suis ennuyé, même si je suis allé au bout de cette lecture, bon d'accord, 125 pages, l'effort ne fut point immense !
Six problèmes pour don Isidro Parodi, Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares, Rober Laffont, 2013 (Denoël, 1967) (traduit par Françoise-Marie Rosset)
Don Isidro est en prison pour un acte qu'il n'a pas commis. Depuis sa cellule, il est connu pour résoudre des cas difficiles, des énigmes. Viennent à lui des notables, des hommes qui cherchent réponses à leurs questionnements, qui veulent rétablir une situation bancale.
Je comptais sur le nom des auteurs pour me captiver, mais las, je n'ai pas les codes pour entrer dans leur littérature. Beaucoup de noms dont je ne sais s'ils sont réels ou pas, beaucoup de références à la vie en Amérique du sud que je ne connais pas. Chaque nouvelle -au nombre de 6 comme dit dans le titre- débute par ces noms et références et me perd quasi définitivement. Dommage. D'autant plus déçu que je me faisais une joie d'ouvrir ce livre à la si belle couverture et aux noms d'auteurs si prestigieux.
Génération H, Alexandre Grondeau, Éd. La lune sur le toit, 2013
"Sacha, Jo et leurs amis appartiennent à la génération H. Amateurs de Skunk, de double zéro, de pollen, de charasse ou d'aya, ils passent leurs journées à fumer des deux ou trois-feuilles, à tirer des bangs, à se faire tourner des shiloms et des pipes en tout genre." (4ème de couverture)
Aïe, aïe, aïe. M. Grondeau et Mme La-lune-sur-le-toit, je suis désolé, je n'ai rien de perso contre vous, je n'avais pas aimé votre collaboration précédente (Pangée), je n'apprécie pas plus celle-ci. Ça part très mal entre nous je sais mais que voulez-vous, parfois, ça ne peut pas coller. Le mieux est que nous en restions là de notre histoire commune. Ça fait mal, sans doute, mais persévérer ne ferait qu'aggraver les choses. Continuez à écrire des histoires qui ne me siéent point ni dans l'écriture ni dans les thèmes, mais qui ont sûrement leur public, et je demanderai à l'attaché(e) de presse de ne plus me les envoyer. Restons-en là, ça vaut mieux pour nous tous. Pour vous qui ne lirez ni ne verrez plus paraître d'articles désagréables fâcheux émanant de moi -même si, en toute modestie, je ne suis pas dupe de la très très relative portée d'iceux. Pour moi qui ne me creuserai point trop l'esprit pour tenter d'écrire un billet soft, alors que ma propension -on ne se refait pas- me pousserait à n'en dire que du mal.
Bien à vous,
Yv.