Ailleurs
Ailleurs, Julia Leigh, Ed. Christian Bourgois, 2008
Une femme, avec ses deux enfants de 9 et 6 ans, revient dans la propriété familiale, en France, après 12 années passées en Australie. On comprend qu'elle était régulièrement battue par son conjoint. Personne ne l'attend. L'accueil est froid. Elle va devoir vivre là avec sa mère, son frère et sa belle-soeur qui viennent de perdre leur bébé dès la naissance, et les trois servantes omniprésentes.
Voilà le décor planté ! L'ambiance est bien sûr lourde et pesante. Les personnages tristes renferment des secrets et des non-dits. Il se passe très peu d'événements, tout l'art de Julia Leigh est de nous captiver avec seulement de l'attente. L'écriture est prenante, directe : phrases plutôt courtes, peu de dialogues -ils se parlent tellement peu ! Tous les protagonistes ont un prénom, utilisé régulièrement dans le récit, sauf pour la femme qui revient d'Australie que l'auteur nomme "la femme" (alors que l'on connait son prénom, Olivia). C'est un petit roman (104 pages) qui marque par son climat, son ambiance et sa densité. Il fait partie de ces livres qui mériteraient sûrement une seconde lecture, plus tard, pour confirmer la première impression ou pour peut-être "creuser" un peu plus le sujet. Relativement simple à envisager étant donné son format.
Une femme, avec ses deux enfants de 9 et 6 ans, revient dans la propriété familiale, en France, après 12 années passées en Australie. On comprend qu'elle était régulièrement battue par son conjoint. Personne ne l'attend. L'accueil est froid. Elle va devoir vivre là avec sa mère, son frère et sa belle-soeur qui viennent de perdre leur bébé dès la naissance, et les trois servantes omniprésentes.
Voilà le décor planté ! L'ambiance est bien sûr lourde et pesante. Les personnages tristes renferment des secrets et des non-dits. Il se passe très peu d'événements, tout l'art de Julia Leigh est de nous captiver avec seulement de l'attente. L'écriture est prenante, directe : phrases plutôt courtes, peu de dialogues -ils se parlent tellement peu ! Tous les protagonistes ont un prénom, utilisé régulièrement dans le récit, sauf pour la femme qui revient d'Australie que l'auteur nomme "la femme" (alors que l'on connait son prénom, Olivia). C'est un petit roman (104 pages) qui marque par son climat, son ambiance et sa densité. Il fait partie de ces livres qui mériteraient sûrement une seconde lecture, plus tard, pour confirmer la première impression ou pour peut-être "creuser" un peu plus le sujet. Relativement simple à envisager étant donné son format.
Commenter cet article
F
Y
A
Y
C
Y