Délicieuses frayeurs
Délicieuses frayeurs, Maurice Pons, Ed. Le Dilettante, 2006
J'ai emprunté par hasard ce livre à la bibliothèque de ma ville, sur la très belle couverture, le joli titre et sur le fait que j'aime bien les éditions Le Dilettante : beaux livres en tant qu'objets et rarement déçu du contenu. Cette fois-ci encore, je ne suis pas déçu. Maurice Pons écrit des nouvelles dans une belle langue, des histoire parfois ordinaires, parfois imaginaires, virant parfois sur l'extra-ordinaire. Toutes ses nouvelles ont une chute, comme une histoire drôle, même si les siennes ne le sont pas toujours, drôles. C'est surprenant au début, car je venais de finir le recueil de Zoyâ Pirzâd dans lequel les nouvelles n'ont pas nécessairement de fin : elles sont une tranche de vie. Donc, là, les histoires de Maurice Pons ont un début, un développement et une fin. Celle-ci est un peu prévisible sur les premières nouvelles, ce qui ne gâche absolument pas le plaisir de la lecture ; elle l'est moins sur les dernières, ce qui rajoute évidemment à ce même plaisir.
Excellente lecture.