Que reste-t-il de nos divorces ?
Que reste-t-il de nos divorces ?, Valérie Pineau-Valencienne et Corinne Bellier, Ed. France-Empire, 2011
"Comment refaire surface quand votre mari est parti en prenant soin de vous mettre la tête sous l'eau ?
Marie et Catherine, mères solitaires, poursuivent leurs trajectoires amoureuses entre humour grinçant et amitié indéfectible. L'une, Catherine, vient d'être abandonnée par son mari après vingt ans de vie conjugale. L'autre, Marie, vit seule avec ses deux enfants depuis bientôt dix ans ; deux femmes qui ne sont pas au même chapitre de leur existence." (4ème de couverture)
Livre trouvé dans ma boîte à lettres, envoyé par Gilles Paris. Le roman est construit comme une suite de chapitres dans lesquels à tour de rôle, Marie et Catherine s'expriment. Chacune est donc séparée de son mari. Chacune a deux enfants. Ce qui est intéressant est de voir la manière différente dont elles vivent leur célibat. En effet, Marie est séparée depuis plusieurs années et après deux ans très difficiles a pu reprendre le dessus. Par contre, Catherine est dans les trente sixième dessous après le départ de son mari avec une femme plus jeune, plus dynamique, plus fringante, plus etc, etc .... Toutes les deux se rencontrent, deviennent amies et se serrent les coudes lorsque ça va mal.
Le livre n'est pas désagréable à lire, il est très accessible et très... féminin. Je suis passé à côté sans vraiment rien éprouver pour ces deux femmes. Elles ne m'ont pas vraiment touché. Je peux compatir à leurs malheurs, à leurs histoires, mais c'est tout. Il est vrai qu'en tant que garçon, je n'ai pas la part belle dans ce livre. J'ai eu l'impression de m'être immiscé dans une conversation de filles sans y être vraiment invité. Vous savez mesdames, celles dans lesquelles, vous dites pis que pendre des hommes, mais dans lesquelles vous dites également que sans nous, ce serait moins bien ! (Soyez rassurées, nous les hommes, nous disons en gros les mêmes choses, mais on ne l'avouera que sous la torture !)
Assez grand guignolesques tout de même les chapitres consacrés à l'angoisse de ces deux femmes, quarantenaires, qui ont peur d'avoir contracté le Sida parce que leurs amants n'ont pas su se retenir et pratiquer le "coïtus-interruptus". M'est avis que si le monsieur est séropositif, le virus n'attend pas la libération des spermatozoïdes pour se transmettre. J'ai parfois eu la sensation de lire une liste de clichés sur les femmes quarantenaires délaissées, sur les hommes du même âge et de la dizaine au-dessus, mais encore une fois, je ne suis qu'un homme qui ne doit pas sentir toutes les subtilités de l'âme féminine.
Mesdames qui passez par là, en lisant ce livre, je pense que vous pourrez vous y retrouver en partie. Messieurs, lisez-le si vous voulez savoir ce que nos femmes pensent de nous et si vous n'avez pas peur d'affronter la réalité en face.