C'était l'an 42
C'était l'an 42, Nella Bielski, Quidam éditeur, 2008
1942. Karl Basinger, officier de la Wermacht, en poste à Paris prend conscience de la barbarie nazie et s'interroge sur le régime hitlérien.
Hans Bielenberg, lui, a déjà pris sa décision et conspire activement.
A Kiev, Katia Zvesdny soigne les enfants et sa famille.
Roman étonnant et décevant. Etonnant, parce que pendant deux parties, on suit Karl et Hans : leurs questionnements, leurs doutes, et puis, plus rien. Troisième partie, comme tombée de nulle part, apparaît Katia. Un vague rapport la lie avec Karl à la toute fin du livre, mais on se demande réellement ce qu'elle vient faire dans cette histoire. A la limite, si on m'avait dit que c'était un recueil de nouvelles, j'aurais trouvé le procédé de les relier entre elles, même par un fil ténu, intéressant, mais là, c'est un roman et sa structure me laisse pantois.
Décevant, parce que le début est bien mené, mais très vite, le livre ronronne et finalement tourne à un rythme très ralenti. Les personnages manquent d'épaisseur, et l'époque, sur laquelle il y a beaucoup de choses à dire, n'est qu'une toile de fond, douloureuse, certes, mais peu décrite.
Joëlle a donné son avis, qui ressemble au mien. Ce livre fait partie de la sélection pour le prix inter C-E.