San-Antonio, si ma tante en avait
San-Antonio, si ma tante en avait, Michaël Sanlaville, Casterman, 2020
San-Antonio est muté disciplinairement en Bretagne, à Ploumanac'h Vermoh, avec Béru. Entre des bagarres de sorties de bar et quelques peccadilles, il s'ennuie jusqu'à la mort d'un patron-pêcheur belliqueux. Mort qui va entraîner le commissaire dans une histoire entre les Américains et les Russes, que le sous-préfet (l'ex-Patron de San-A, muté lui aussi) veut stopper discrètement sans même en avertir San-Antonio.
Scénarisée et dessinée par Michaël Sanlaville, d'après l’œuvre de Frédéric Dard, cette bande dessinée fait passer un bon moment. Bon, il faut aimer San-Antonio, sinon, ça risque de ne pas fonctionner ou alors avoir envie de le découvrir. C'est un peu bordélique, dans l'histoire, dans le dessin, mais c'est aussi ce qui fait le charme du commissaire. Ça part un peu dans tous les sens, ça tangue -la mer est démontée en Bretagne-, ça castagne, ça flirte et plus car intimité et ça résout l'enquête car c'est San-A !
Ce n'est pas l'énigme du siècle, mais elle se suit agréablement. C'est finalement assez drôle de découvrir dessinés des personnages comme San-Antonio et Bérurier que j'ai suivis épisodiquement.
L'été est là, et les lectures estivales, légères arrivent à point nommé. En voici une idéale.