Bilan 2018
Traditionnel bilan de fin d'année. Moins de coups de coeur cette année, sans doute par plus d'exigence ou moins d'emballements, la sagesse vient en lisant... Très réducteur sûrement car j'ai aimé beaucoup d'autres livres que j'ai recensés. Voici les plus marquants :
- Les choses, Georges Perec, chez 10/18. Pas une nouveauté, mais du Perec, c'est forcément bon.
- Le dernier rêve de la raison, Dmitri Lipskerov, chez Agullo. Barré, délirant.
- Un océan d'amour, Lupano et Panaccione, chez Delcourt. Une BD muette, profondément humaine.
- Tuez-les tous... mais pas ici, Pierre Pouchairet, chez Plon. Polar au coeur des réseaux terroristes syriens.
- Vies volées, Matz et Mayalen Goutz, chez Rue de Sèvres. Une BD superbe sur les enfants disparus d'Argentine.
- Prenez soin d'elle, Ella Balaert, chez Des femmes-Antoinette Fouque. Un roman profond d'une beauté rare.
- Quichotte, autoportrait chevaleresque, Eric Pessan, chez Fayard. Un livre inclassable qui prend le prétexte de Quichotte pour interroger la société contemporaine.
- Le rêve armoricain, Stéphane Pajot, chez D'Orbestier. Un polar finement construit mêlant archives nantaises et présent.
- Edmond, Léonard Chemineau, chez Rue de Sèvres. La pièce d'Alexis Michalik superbement bédéisée.
- Le pèlerinage, Tiit Aleksejev, chez Intervalles. Le roman de la première croisade à la fin du XIème siècle. Aventures garanties.
- Le goût de la viande, Gildas Guyot, chez In8. Un premier roman noir, très noir.
Bonnes fêtes, je reviens en janvier