En chair et en fer
En chair et en fer, Killofer, Casterman, 2022
"Dans un monde d'hommes et de robots, Killofer vit en harmonie avec son coloc métallique. Mais malheur à qui s'attache, car les machines meurent aussi..." (4ème de couverture)
Deux choses surprennent au premier abord dans cet ouvrage, d'abord son format (28 x 18 cm, à lire à l'horizontale) et surtout la couverture gris métallique qui brille et reflète la lumière et aussi la tête du lecteur : du plus bel effet -la couverture, parce que pour la tête du lecteur, ça dépend de lui, l'effet n'est pas toujours formidable.
Et puis, on ouvre l'album et le noir et blanc saute aux yeux ainsi que les détails des dessins qu'on peut d'autant mieux observer que la BD est muette. J'avoue humblement n'avoir pas tout compris au premier passage, j'en ai donc fait au moins un autre pour tenter de saisir et d'autres, juste pour le plaisir. Quelques cases échappent à ma compréhension, mais est-ce bien grave ?
En quelques pages, Killofer explore le monde de demain, celui où nous aurons des robots à la maison pour nous aider dans nos tâches quotidiennes, qui renvoie vers toujours plus de solitude, de renfermement sur soi par choix ou contrainte. Et cet homme, Killofer, puisqu'il se dessine, qui tombe quasiment amoureux de son robot. Une histoire d'amour moderne, futuriste que je me fais un plaisir de chroniquer en ce jour du 14 février.
Que de louanges pour un court album... qui les mérite très largement. Et pour bien sentir tout ce qui m'a plu, je mets le lien vers le site de l'éditeur sur lequel quelques pages sont exposées : En chair et en fer.