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Ça coince ! (30)

Publié le par Yv

Les profondeurs, James Grippando, Éd. Mosaïc, 2015.. (traduit par Marc Rosati)

Un tueur en série sévit à Palm Beach. Lorsque le corps d'une jeune femme noire est découvert dans les Everglades, tout laisse à croire que le tueur s'est déplacé pour continuer d'agir, mais il pourrait aussi s'agir d'un meurtre à part. Abe Beckham, procureur est vite suspecté puisqu'il connaissait la victime intimement et qu'il a nié. Puis sa femme, Angelina, disparaît. L'agent de FBI, Victoria Santos le soupçonne de plus en plus.

J'ai reçu ce livre par la poste, sans me rappeler si on m'avait sollicité auparavant ou non. Toujours est-il que je tombe sur un écrivain que l'on compare volontiers à Harlan Coben, dont je n'ai aimé que Ne le dis à personne, la suite m'ayant laissé totalement froid. Eh bien là, ça me fait le même effet, la comparaison n'est donc pas usurpée en ce qui me concerne. J'ai la désagréable impression de me retrouver devant une énième série étasunienne avec des meurtres, un tueur en série, des rebondissements qui n'en sont pas, tellement on les a vus ou lus ailleurs. Le roman est bavard, long, n'apporte rien si ce n'est une plongée dans les Everglades, c'est pour moi le seul bon point. A priori James Grippando est très connu -bon pas de moi, avant ce livre il m'était un parfait inconnu- pour ses thrillers précédents, de vrais page-turners ai-je pu lire en bon français. Si on le dit, je veux bien le croire...

Block 46, Johana Gustawsson, Bragelonne, 2015..

Falkenberg, Suède, le corps terriblement mutilé d'une femme est retrouvé sous une barque. Son amie Alexis part sur les lieux pour l'identification. Elle y retrouve Emily, profileuse qu'elle a déjà rencontrée précédemment. Celle-ci lui révèle qu'à Londres, ont été retrouvés les corps de deux jeunes garçons pareillement mutilés que la femme de Falkenberg. La piste qu'elles découvrent les mènera vers le camp de Buchenwald, en 1944.

Une idée de départ pas mal du tout, classique s'il en est, mais parfois le classique a du bon dès lors qu'il est bien traité. Las, je me perds rapidement dans les noms des personnages, la profusion des seconds rôles se mélange dans mon pauvre petit esprit étriqué. En outre, le roman est très haché en tout petits chapitres de deux ou trois pages qui alternent les narrateurs et les lieux, une autre source de perdition pour moi ; cette mise en page, d'habitude dynamique, paradoxalement casse le rythme, qui lorsque je commence à le prendre est changé par un autre point de vue. La première partie est assez longue, bavarde, sentiment accentué par les nombreux dialogues. 

Un thriller qui pourra plaire, sûrement, il n'y a pas de raison, mais pas à moi. Tant pis.

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F
Grippando est l'un des ces auteurs de polars que les États-Unis produisent à la tonne et dont les livres encombrent les rayons des bibliothèques publiques (du moins ici au Québec).<br /> <br /> Je me demande pourquoi ces écrivains sont traduits...
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Y
Et moi donc... il en est de ce genre de romans comme de certains films qu'on nous impose au kilomètre et qui n'ont aucun intérêt, même lorsqu'une vedette du grand écran y joue un rôle. Courage, fuyons ces œuvres insipides, banales et inodores<br /> Merci de votre passage et à bientôt j'espère
A
Deux titres à ne pas noter, chic !
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Y
A ton service
L
OK, j'oublie et ma PAL sourit.<br /> Le Papou
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Y
Tu vois que je peux aussi ne pas inciter à l'achat et la lecture...
D
Bonsoir Yv, je me demandais justement ce que valait Block 46, je passe donc mon tour. Merci et bonne soirée.
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Y
Bonsoir Dasola, personnellement, ça ne m'a pas plu, mais bon, c'est personnel<br /> Bonne soirée
E
Je ne connais aucun des deux auteurs, et je ne pense pas que cela va changer...
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Y
Tu peux passer sur ces titres au moins
K
Dommage, pour chacun il y avait du potentiel? Quoique, tu sais, les cadavres mutilés, je fatigue aussi.
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Y
C'est un ressort trop utilisé, lassant, sans doute lorsque l'auteur veut faire peur à moindre frais sans originalité