N'ayez pas peur, nous sommes là
N'ayez pas peur, nous sommes là, Janine Boissard, Flammarion, 2011
"Elle s'appelle Ninon Montoire, a trente ans, est sapeur-pompier.
[...] A la maison, les jours de repos, elle trouve avec Sophie, cinq ans, sa petite fille, gaieté et tendresse. Et avec Agnès, sa mère, douceur et compréhension.
L'amour ? Ninon a décidé de ne plus y croire. Mais le "soldat du feu" ne se doute pas que, bientôt, il l'embrasera à nouveau. Cet incendie-là sera-t-il le plus dur à maîtriser ?" (4ème de couverture)
Lorsque Gilles Paris m'a envoyé ce livre, je me suis demandé si c'était une blague -de mauvais goût- ou s'il m'avait ciblé comme lecteur potentiel. Je crains que la seconde hypothèse soit la bonne. Bon, j'avais décidé de ne pas lire ce livre, et puis, je l'ai passé à Madame Yv pour qu'elle le voie et elle m'a dit : "Moi, je vais le lire, et je te dirai ce que j'en pense." Mais, altruiste comme je suis, vous pensez bien que je vais vous faire part de ses remarques. Attention, désormais, c'est Madame Yv qui parle.
Janine Boissard est auteure de best-sellers et j'avais envie d'en lire un pour la connaître bien que ce type de livre ne me corresponde pas. Il se lit très vite, en une seule journée -"et s'oublie encore plus vite", ça c'est Yv qui le dit !
A travers une histoire d'amour typique des romans dits "à l'eau de rose", le livre parle du travail des sapeurs-pompiers qui n'est pas limité à l'extinction des feux, mais relève parfois du rôle de l'assistante sociale ou encore du psychologue.
Les personnages sont un peu pâlichons, falots, manquent de consistance. Ils sont stéréotypés et caricaturaux. C'est du déjà-vu-déjà-lu. C'est un livre à l'américaine -dans le mauvais sens du terme-, c'est-à-dire qu'on sait en l'ouvrant a peu près comment il finira. Voilà, vous savez tout : si vous aimez ce genre de littérature, vous ne serez pas déçus, vous aurez ce que vous attendez. Sinon, passez votre chemin et allez voir des romans plus conséquents et plus forts. Bof, bof, bof...