Machine à mots
Piqué chez Sylire, mais venant de chez Gwénaëlle, plusieurs bloggeurs(euses) ont cédé à ce petit jeu d'écriture. Il suffit de prendre les titres des derniers livres chroniqués et de faire une histoire les incluant. Un peu de "triche" pour ma part, puisque certains titres ne sont pas dans les 10 derniers, mais dans les 12 ou 15, et j'avoue même un titre d'un livre lu, mais billet à venir. Mais, bon, j'ai une excuse, j'ai mis douze titres (titres en italique et en gras). Voici mon oeuvre :
Repris de justice, libéré de La cellule de Zarkane, je me faisais une joie de revoir ma douce Lila, Lila… Mais, la drôlesse, Une femme allemande, avait profité de mon incarcération pour vivre L’amour à Versailles avec Un ami parfait, célèbre origamiste dont la dernière œuvre, Le papillon de papier, était exposée dans le plus grand musée de Berlin, La ville insoumise.
Je louais alors une voiture pour rejoindre les deux amants dans les jardins du château de Louis XIV ; sur l’autoroute, La remorque vint à se détacher. La maréchaussée, contrairement à sa réputation, arriva rapidement sur les lieux. L’agent me demanda mes papiers, que j’avais fort malencontreusement oubliés. Il me demanda alors mon identité. Je lui répondis :
« - Je suis l’ami du neveu de la fille de l’ami intime du fils du voisin de Paul Cézanne.
- De qui ? »
Comprenant avoir affaire avec un amoureux des arts, je lui rétorquai, histoire de l’embrouiller un peu plus :
- Paul Cézanne. Mon frère et son frère sont cousins. »
Ne voulant pas me retarder, sûrement, il me laissa partir, mais sans la remorque passée en pertes et profits. Arrivé dans les jardins, je ne vis que deux personnes promenant leurs chiens. Canidés qui se livrèrent subitement à des actes que ma pudeur et la morale m’empêchent de révéler ici. Leurs maîtres respectifs les séparèrent en leur criant dessus :
- « Ici, spinoza !
- Aux pieds, Hegel ! »
Tiens me dis-je benoîtement : "Spinoza encule Hegel" (ça y est je l’ai quand même dit !).
Toujours est-il que je ne trouvai point les deux tourtereaux. Désappointé, déçu, je décidai de rentrer à Paris tirer une croix sur ma douloureuse histoire d'amour.
Rentré chez moi, consultant les mails énamourés que m’avait laissé mon ex-fiancée, je cliquai dans la rubrique «Voulez-vous effacer/archiver ces messages ? », puis dans l’onglet «archiver». On ne sait jamais…