La rigole du diable
La rigole du diable, Sylvie Granotier, Albin Michel, 2011
"Catherine, une jeune avocate parisienne, doit assurer dans la Creuse la défense d'une femme soupçonnée d'avoir empoisonné son époux, un riche et vieux paysan. Tout accuse sa cliente. Mais, de manière inattendue, c'est à son propre passé que Catherine se retrouve confrontée, à travers un crime jamais élucidé : celui de sa propre mère dont elle a été, enfant, le témoin innocent." (4ème de couverture)
Quatrième livre du Prix des lecteurs de l'Express. Je finis par croire que je ne suis pas dans une bonne passe de lecture, tant ce que je lis en ce moment me déçoit. Ce livre ne m'attire pas. Je l'ai commencé, mais rien ne m'y retient. Les personnages me paraissent plats, falots, et caricaturaux. Déjà vus. Déjà lus. Même l'intrigue ne relance pas mon intérêt. Mais, ça doit venir de moi. Avant d'ouvrir un livre, quel qu'il soit, j'ai toujours des secondes de plaisir : j'ai envie d'être surpris par l'histoire, par le style, par l'originalité du propos ; j'ai envie de lire du nouveau, si ce n'est dans l'histoire, au moins dans la manière de la raconter ; j'ai envie pourquoi pas d'être choqué -mais là, il faut y aller fort- quitte à ensuite dire que je n'aime absolument pas. Ce qui peut m'arriver de pire, c'est de ne rien ressentir, d'avoir l'impression de lire des mots qui ne me racontent rien ou qui me racontent des choses qu'on m'a déjà dites. Dans ces-moments là, je referme l'ouvrage et le laisse à ceux qui sauront mieux apprécier que moi. C'est donc ce que je fais avec ce livre de Sylvie Granotier. Pas forcément mauvais. Juste pas pour moi.