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Le mystère La Pérouse

Publié le par Yv

Le mystère La Pérouse, Guy Lerbut, Gilles Guillon, 2021

Benjamin et Daniel, deux amis qui possèdent un chalet dans le domaine naturiste de La Pérouse, au Touquet, découvrent un matin, lors de leur footing, le corps du responsable du lieu, Antonin. Le médecin et les policiers classent l'affaire en mort naturelle, mais Benjamin flaire un meurtre. Quelques détails le titillent et il commence à mener son enquête. Vingt ans auparavant, il avait aidé les forces de l'ordre à résoudre une affaire. Icelles s'en souviennent et lui laissent une certaine liberté pour creuser et leur apporter de quoi reprendre l'enquête.

Guy Lerbut n'est pas un auteur prolixe puisque en vingt ans c'est son deuxième roman policier avec Benjamin Docer en enquêteur. Désormais marié, deux enfants et chef d'entreprise, son héros est un homme actif dans tout ce qu'il touche, méticuleux et professionnel. Le roman l'est aussi, parfois trop sans doute, les détails fourmillent, très précis, ce qui peut être un bon point mais parfois aussi un peu agaçant. Mais hormis ce bémol, les aventures de Benjamin et de ses proches, Olivia sa femme notamment sont très plaisantes. Le contexte du camp de naturistes n'est pas là pour émoustiller mais permet de parler posément de cette pratique sans complexe. Bon, perso, ça ne me tente pas, mais chacun est libre.

Quant à l'enquête, elle avance doucement, car les suspects sont très nombreux, la victime n'était pas un homme aux relations simples et apaisées. Plus Benjamin creuse, plus il apprend des choses sur Antonin qu'il pensait pourtant connaître et plus le lecteur se laisse porter abandonnant l'idée de trouver avant l'enquêteur. La lenteur est aussi le fait de son travail d'entrepreneur qui ne lui laisse que les ouiquendes et les vacances pour faire des recherches et rencontrer les suspects.  

Pas mal du tout donc ce polar paru chez Gilles Guillon qui fera passer le temps maussade  de ce début d'été et le beau temps attendu des jours qui viennent.

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L
J’aime beaucoup «  les ouiquendes » .
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Y
Ce n'est évidemment pas de moi mais je reprends l'orthographe de Raymond Queneau