Un putain de salopard. O Maneta
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Un putain de salopard. O Maneta, Loisel et Pont, Rue de Sèvres, 2020 (couleurs, François Lapierre)
On retrouve dans la jungle amazonienne, Max à la recherche de son père, Charlotte et Christelle les deux infirmières, Corinne la barmaid, Margarida, la patronne de la taverne, Baïa la jeune fille muette, les orpaileurs et les travailleurs du camp forestier. Max et Baïa sont en mauvaise posture, ainsi que Charlotte et Christelle. Tous font bloc.
Suite de Isabel. Et mêmes auteurs Régis Loisel au scénario et Olivier Pont au dessin. L'aventure esquissée au premier tome prend de l'ampleur, les méchants deviennent de plus en plus méchants et les traqués révèlent des dons insoupçonnés. C'est de la pure aventure, une bande dessinée qui parie sur le plaisir qu'on a à retrouver des héros plongés dans des intrigues et des courses-poursuites. Et ça marche. Sûrement parce que le scénario est bon, qui entrecroise diverses histoires et sème les indices au compte-gouttes et le dessin toujours aussi beau. La jungle est luxuriante comme il se doit, et les couleurs sont maginifiques. Et comme dans toute série d'aventures qui se respecte, il y a de l'humour, un personnage décalé, marrant parfois sans le vouloir ou à ses dépens, ici c'est Max.
Sortir le tome 2 dix-huit mois après le tome 1 oblige à relire icelui, ce qui, avouons-le, n'est absolument pas une contrainte désagréable. Au contraire. Je me prépare déjà à relire les deux premiers pour la sortie du tome 3.