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Une baignoire de sang

Publié le par Yv

Une baignoire de sang, Béatrice Hammer, Alter real, 2020....

Julie, jeune pigiste promise à un bel avenir dans le journalisme est retrouvée morte dans sa baignoire, les veines tranchées mais également sous l'emprise de drogue. Les deux ensemble, ça fait un peu beaucoup pour Gloria Basteret chargée de l'enquête qui ne croit donc pas à un suicide. Les témoignages des proches de la victime ne font que la conforter dans son opinion. Assistée de Rachid son nouvel équipier, elle cherche alors dans le travail de Julie ce qui a pu lui attirer la haine de certains et l'envie de l'éliminer.

Polar qui, s'il ne révolutionne pas le genre est bien agréable à plusieurs titres. D'abord, il est d'un abord fluide et simple et l'on ne se perd pas dans un trop grand nombre de personnages. Ensuite, Béatrice Hammer a la bonne idée de faire la part belle à ses personnages sans que son enquête n'en pâtisse, ce qui est très fort en à peine 180 pages, format idéal pour moi, autre point fort de ce livre.  Et elle est bien sympathique Gloria, presque quarantenaire élevant seule ses deux enfants, divorcée de Pierre bipolaire qui n'est pas au mieux. Elle doute, elle s'inquiète, elle a peur, elle est humaine, réaliste, loin d'être une superwoman, une super filcque qui résout tout en trente pages et a le temps de s'occuper brillamment de ses enfants, de sa maison et de sa vie sentimentale. Justement, à ce propos, c'est un peu compliqué pour elle, et si l'envie et le désir sont présents, franchir le pas  c'est autre chose... Bon, si je veux être un peu méchant je peux dire qu'on frise parfois la culculterie, les bons sentiments faciles, mais comme je suis un gentil garçon, je ne le dis pas. Les personnages secondaires sont également bien représentés avec Rachid et le médecin légiste dont le charme ne laisse pas Gloria insensible ou encore Mina, une jeune SDF qui va prendre une place importante dans l'histoire.

Quant à l'enquête, elle avance doucement, au rythme des policiers qui peinent à trouver des indices. Un travail de longue haleine et très pointilleux qui permet de tourner les pages sans jamais s'ennuyer, au contraire. Elle tient jusqu'au bout tellement bien que les dernières pages se lisent sans s'arrêter.

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A
Oui mais alors le titre et la photo de couverture avec cet ours en peluche, il y a comme une dissonance.
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Y
L'ours en peluche a son importance...
L
Je dois avouer qu'en période de confinement j'ai mis quelques polars sur ma liseuse. pourquoi pas celui là!
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Y
Franchement, les polars c'est ce que je trouve de mieux à lire en ce moment