La bobine d'Alfred
La bobine d'Alfred, Malika Ferdjoukh, Nicolas Pitz, Rue de Sèvres, 2018.....
1964, Harry vit avec Gustave, son père, cuisinier dans un restaurant parisien. Le jour où Gustave se fâche avec son patron qui a giflé Harry, une heureuse rencontre le propulse cuisinier personnel de Lina Lamont star hollywoodienne du cinéma muet. Direction les Etats-Unis et le monde du cinéma. A coups d'autres heureuses rencontres, Harry se retrouve sur le plateau du maître du suspense, Alfred Hitchcock, qui tourne dans le plus grand secret un film très différent des ses productions précédentes.
Tiré du roman de Malika Ferdjoukh paru à L'école des loisirs, cette bande dessinée est bien agréable et ne s'adresse pas uniquement à la jeunesse, même si, ayant à peine dépassé l'adolescence, je suis pile dans la cible privilégiée (ben quoi, en 1964, je n'étais pas encore né, c'est vous dire su je suis encore jeune). Le scénario est bien écrit, qui fait se côtoyer des stars hollywoodiennes réelles -si tant est qu'Hollywood soit "vrai- et des personnages de fiction. On verra donc, dessinés par Nicola Pitz, Alfred Hitchcock, Steve Mc Queen, Fred Astaire, ... C'est coloré, assez classique dans le trait et néanmoins très personnalisé. Les jeunes filles sont insolentes et drôles, piquantes, Harry est plus emprunté, timide et impressionné par ce monde qu'il découvre.
Evidemment, intrigue il y a et bien menée est-elle. Un peu de suspense -avec Hitchcock en participation amicale, le contraire eut été dommage- qui se laisse suivre avec plaisir. Une belle adaptation qui plaira à tous les publics.