Ça coince ! (33)
La grande panne, Hadrien Klent, Le tripode, 2016..
"Une explosion dans une mine de graphite italienne provoque l'apparition d'un immense nuage qui menace de s'enflammer au contact des lignes à haute tension. Pour éviter la catastrophe, une coupure électrique générale est décidée dans toute l'Italie, plongeant le pays dans le chaos. Le nuage se déplace vers le nord, et la France décide à son tour de procéder à un black-out sur son propre réseau. Le gouvernement part s'installer sur l'île de Sein, en Bretagne, pour superviser la panne qui s'annonce." (4ème de couverture)
Très bien sur le papier, je suis très tenté, mais je déchante vite, pour diverses raisons. D'abord, le texte est très dialogué, trop à mon goût, d'autant plus que ces paroles échangées n'ont rien d'exceptionnel et tournent même à vide, n'apportant rien à l'histoire, l'alourdissant même par des formules un peu faciles et légères. Ensuite, il y a beaucoup de personnages qui déboulent tous en même temps, trop pour mon petit cerveau étriqué, et même la liste du début de roman, pour utile qu'elle soit, ne m'aide pas plus que cela. Enfin, la mise en place des la situation, des différents lieux et des différentes histoires est longue,très longue. Je m'embrouille et je m'ennuie. Je passe mon tour.
Pour être complet je dois dire que j'ai lu quelques articles sur ce roman, plus positifs que le mien, certains même, ceux de Keisha et de Gwen m'ont incité à la découverte...
De force, Karine Giebel, Belfond, 2016.,
Un soir, promenant son chien, Maud, la fille du professeur Reynier, patron d'une clinique sur les hauteurs de Nice est agressée. De peu, elle échappe au viol, grâce à Luc un joggeur qui court dans le coin et qui met en fuite l'agresseur. Luc est garde du corps, ça tombe bien, le père de Maud l'engage pour protéger sa fille car elle a reçu des menaces, et à travers elle, lui bien sûr, l'homme à la belle situation, très en vue. Luc accepte et se rapproche ainsi de Maud qui ne le laisse pas insensible, et vice-versa.
J'ai lu pas mal d'articles sur les romans de Karine Giebel, tous assez élogieux, je m'attendais donc à découvrir un polar efficace et, si ce n'est original au moins captivant. Las, je tombe sur un ouvrage empli de clichés, de stéréotypes et dès la page 50 on sait qui a fait le coup et pourquoi -et encore, je dis page 50, mais je suis un peu lent... Je vous le dis ? Non, non n'insistez pas, on ne sait jamais, certains pourraient aimer et me reprocher d'avoir dévoiler le pot-aux-roses.
Personnages caricaturaux, situations déjà vues ou lues. Absolument rien d'original, ni dans le fond ni dans la forme. 515 pages de pures banalités, il faut s'accrocher un peu, moi, perso, ça me gave dès que j'ai trouvé la solution, alors, franchement, hors de question de me fader la totalité de l'ouvrage. Je lis vite, en diagonale, pour arriver à la solution, qui oh miracle est totalement différente de ce que j'avais pensé... Euh, en fait non, c'est tout comme j'avais prévu. Déception de bout en bout !